Voir Pondichéry et réviser

Dessin de Valérie Buono (DR)
Dessin de Valérie Buono (DR)

Les sujets de Pondichéry (première zone francophone à passer le baccalauréat) sont tombés. Voici ceux d'Histoire-Géographie pour les ES-L. 

  • Compositions :  "Le continent africain face au développement et la mondialisation" ; ""Etats-Unis - Brésil : dynamiques territoriales".
  • Etude de doc : "Le programme du SPD après le congrès de Bad Godesberg (1959)".

Le tout est à retrouver sur cette page du site du Monde. Bonne lecture et révisions à tous. Il faut souligner que ces sujets ne sont pas un bis repetita des sujets de juin prochain. Ils donnent juste ne indication sur la forme que les sujets à venir peuvent prendre. Ils permettent aussi d'enclencher le compte à rebours des semaines nous séparant de l'examen.

De l'art du doute

Dessin de Vidberg (DR)
Dessin de Vidberg (DR)

Dans un soucis de mieux appréhender la notion d'esprit critique si cher aux yeux de votre enseignant, voici une vidéo issue de l'émission Voxpop d'Arte qui propose l'interview du sociologue Gérald Bronner. Il revient en quelques minutes sur la place prise par les théories du complot dans nos lectures numériques et sur les armes pour les contrer. Ces théories sont une réponse simpliste à un monde souvent jugé complexe. Pour s'en protéger, le sociologue propose d'avoir recours à l'art du doute, la zététique

 

Il souligne par là-même qu'il faut éviter de tomber dans 3 pièges tendus par les complotistes.

 

1. Ne pas croire aux corrélations (Ce n'est pas parce que 2 évènements arrivent simultanément qu'ils sont liés par un lien de causalité). 

 

2. Ne pas croire aux effets de dévoilement (Vouloir mettre en relation des évènements distincts qui non rien à voir les uns avec les autres pour montrer qu'il existe un plan "dans l'ombre").

 

3. Ne pas croire au "qui prodest", à "qui profite le crime" (Un groupe qui profite d'une situation n'est pas forcément celui qui est à l'origine de cette situation).

 

A voir aussi ce cours de Richard Monvoisin de l'Université Grenoble Alpes sur cette zététique.

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Si les mots ne permettent pas toujours de retranscrire l’indicible, les images et surtout la foultitude de rumeurs qui circulent sur la toile non plus. Alors quelques articles à lire pour recadrer les choses et quelques conseils pour éviter de tomber dans le sensationnalisme et pire encore.

 

Sur Le Monde, à lire :

"Voici quelques conseils de base pour rester prudents avant de relayer les « informations » que vous voyez circuler sur les réseaux sociaux et dans les médias :

  • Partez du principe qu’une information donnée sur le web par un inconnu est par défaut plus fausse que vraie.
  • Fiez-vous plutôt aux médias reconnus, aux journalistes identifiés et connus. Et ne considérez pas non plus que cela suffit à rendre leurs informations vraies. Dans des situations de crise comme celle-ci, l’information circule très vite, et peut souvent s’avérer par la suite erronée. Il vaut mieux attendre que plusieurs médias donnent un même fait pour le considérer comme établi.
  • Une photo n’est jamais une preuve en soi, particulièrement quand elle émane d’un compte inconnu. Elle peut être ancienne, montrer autre chose que ce qui est dit, ou être manipulée.
  • Un principe de base est de recouper : si plusieurs médias fiables donnent la même information, elle a de bonnes chances d’être avérée.
  • Méfiez-vous aussi des informations anxiogènes (type « ne prenez pas le métro, un ami a dit un autre ami que la police s’attendait à d’autres attentats », un message qui tournait apparemment samedi matin) que vous pouvez recevoir via SMS, messages de proches, etc, et qui s’avèrent fréquemment être des rumeurs relayées de proche en proche, sans réelle source."

A écouter ci-dessous l'analyse pertinente de Jean-Pierre Filiu, universitaire spécialiste de l'Islam contemporain, interrogé sur France Inter samedi dernier.

A revoir le vidéo pédagogique et géopolitique des journalistes du Monde sur l'organisation Daech.

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