La mondialisation low-tech

La mondialisation, thème central des programmes d'Histoire-Géographie et de SES en Terminale ne se résume pas à une course à l'innovation high-tech. C'est ce que nous rappelle ce projet débuté en 2016 par un jeune ingénieur, Corentin de Chatelperron, et son association Gold of Bengal

Parti sur un catamaran pour 3 années de tour du monde des inventions low-tech, lui et ses camarades se relaient depuis pour faire connaître cette autre façon d’imaginer l’avenir. 

 

« Nous avons commencé par ratisser internet, lire des bouquins et passer des coups de fil pour lister les meilleures inventions low-tech autour du globe. Et rapidement, tout un monde s’est ouvert à nous : un monde de débrouille, d’entraide, de connaissances, de systèmes D. En Afrique de l’Ouest, par exemple, les problèmes d’accès à l’électricité ont poussé les habitants sur place à fabriquer des éoliennes à partir de moteurs électriques récupérés sur de vieilles photocopieuses; (…). Si l’innovation technologique semble avoir un rôle central à jouer, des ingénieurs, tels que Philippe Bihouix –L’Âge des low-tech. Vers une civilisation techniquement soutenable, Seuil, 2014–, expliquent qu’il serait cependant risqué de tout miser sur une «sortie par le haut», le déploiement des high-tech nécessitant en effet des ressources naturelles, dont des métaux rares, que l’on a par ailleurs du mal à recycler correctement. Mais grâce au recours aux low-tech, certains arrivent à faire mieux avec moins: ils développent des économies locales, des emplois, des compétences, et renforcent en même temps leur autonomie. Rendre ces innovations accessibles à tous et dans le monde entier, c’est le pari fou du Nomade des Mers.

 

C’est ce qui est résumé dans cet article du web-journal Sate qui invite à regarder les épisodes de ces premières années de navigation sur Arte. Arte qui propose aussi des petites « vidéos tutos » de ces projets low-tech (voir ci-dessous). Un regard plein d’espoir sur un phénomène si souvent décrié.